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É. Vidal, M. Thibault, and K. Bourgeois, Et c'est tout, hein. BLAISOT. -Et après ? Vous n'y serez pas la nuit ? DUBREUIL. -Ah non ! Pas? pas la nuit. Non mais on va pas rester la nuit. Non, non. BLAISOT. -Vous n'allez pas voir la ponte des tortues ? MARTINE. -Dans votre dépliant, là, c'est indiqué 48 heures, hein. LAUVRAY. -Il y a 48 heures, oui. Deux jours. DUBREUIL. -Oui tout-à-fait, mais? Une fois de plus, ce que je vous dis, c'est que ça a été mis? On ne savait pas, on a mis? On allait aux Bélep. Là on règle les choses. C'est une croisière-expédition. Une fois de plus, c'est comme ça tout le temps, on va dire : « On va rester 48 heures à Neko Harbour en Antarctique ». En fait, bin non, on va rester quelques heures ; 48 heures, c'est vraiment pour dire aux passagers : « Voilà, on va essayer d'y aller, quoi ». CORALIE. -Vous n'avez pas encore dit concrètement où vous alliez exactement. DUBREUIL. -Alors concrètement, concrètement on a repéré plusieurs mouillages. Tout va dépendre, en fait, justement, on va les proposer au gouvernement pour qu'il nous dise : « Bin voilà, on valide ce mouillage ou non ». CORALIE. -C'est-à-dire que cela n'est pas encore fixé. DUBREUIL. -Non non non, pas du tout. Non non non, oh là là, vraiment. (Il se tourne vers une personne qui levait la main.) Oui, pardon, excusez-moi. XY. -A propos de votre escale à Kouaré. Je voudrais savoir, c'est un point important, est-ce que vous avez des contacts avec les locaux ?, 167. voulez les classer en réserve complète, etc. Pas de souci, mais vous nous le dites, vous nous le dites. Voilà. Et après, par contre, je pense qu'il y a beaucoup de choses à exploiter. BLAISOT. -Donc vos visites : vous viendriez une fois par an, vol.560, 2018.

. Dubreuil.--tout-À-fait and . Chesterfield, Est-ce qu'ils nous disent : « Bin vous pouvez débarquer à 100, vous pouvez débarquer à 200, vous pouvez débarquer à 2000 », j'en sais rien, voilà, en fonction de ce qu'ils nous disent, on va, on va? on va? XY. -Là vous allez aux Chesterfield, le choix du site est soumis à un accord du gouvernement et vous nepourrez pas forcément débarquer. Par contre, il semble que pour Kouaré vous n'ayez pas eu de consignes particulières. DUBREUIL. -On n'a pas eu de consignes particulières, que ça soit àOuégoua si on fait quelque chose, que ça soit àKouaré, que ça soit n'importe où, on prend les mêmes précautions. C'est-à-dire que, alors là, on regarde, àKouaré, justement, avec les locaux, aussi, euh? voilà, qu'est-ce qu'ils nous disent

. Dubreuil, Île des Pins, c'est que le bateau arrive sur une île initialement vierge et tout-à-coup nous avons 2 000 personnes sur une plage, où les toilettes ne sont pas adaptées, les commerces ne sont pas adaptés, la population humaine n'est pas adaptée, etc. Donc l'impact est évident, hein. DUBREUIL. -Ah mais complètement, oui. KARINE. -Que ce soit 2 000 ou 200, c'est aussi un impact fort. DUBREUIL. -C'est un impact, mais dix fois moins? hein. KARINE. -Oui, donc vous reconnaissez qu'il y a un impact. DUBREUIL. -Mais tout-à-fait, mais sinon personne ne va nulle part. MARTINE. -Mais non, mais attendez? Vous pouvez venir à Nouméa, il n'y a pas de problème? DUBREUIL. -Après voilà, euh? après voilà, sur par exemple ce que je? Ce que je voulais dire par là, Non mais, alors là, n'imaginez même pas un instant qu'on puisse faire autrement que de contacter le gouvernement, les coutumiers, les coutumes locales? Je veux dire, vous êtes? et là je vous rejoins pas mal, faites attention : ici, ce n'est pas très réglementé, quand on va? KARINE. -Nous, ce qu'on voit

, nous on est là pour leur montrer ce qu'ils vont y trouver. C'est pour ça. Là, je réponds vraiment à cette question : je pense que ça n'a? les Chesterfield, ça n'intéressera personne. Pour intéresser quelqu'un aux Chesterfield, il faut vraiment apporter toute cette culture, c'est-à-dire expliquer, pour les Chesterfield, expliquer la topologie, la géographie des lieux, toute l'histoire du lieu, arriver sur place, ? il faut le mettre en valeur, énormément. KARINE. -D'accord, mais moi demain, je suis touriste. Je paye 15 000 euros pour une croisière-expédition. Moi je veux en avoir pour mon argent. Je ne veux pas aller sur un îlot où il ne se passe rien. DUBREUIL. -Ah bin il ne se passe rien, il ne se passe rien? mais là, vous serez emmenée par des naturalistes, emmenée par des ornithologues, qui vont vous montrer, vous montrer, qui vont vous dire : « voilà, regardez, ? ». KARINE. -Mais il n'y aura pas d'oiseaux ! Il n'y aura pas d'oiseaux ! Il n'y aura pas d'oiseaux ! Sinon, vous n'aurez pas l'autorisation? DUBREUIL. -Ah ? Sur Kouaré ? Pardon, non, moi j'étais parti sur les Chesterfield? KARINE. -Que ce soit les Chesterfield ou Kouaré, c'est pareil. DUBREUIL. -Mais non, ce n'est pas la même chose. Sur Kouaré on va avoir des botanistes, on va avoir des?, des? KARINE. -Je veux faire une expédition ! Si c'est pour ne rien voir, je veux dire, je ne vois pas l'intérêt. DUBREUIL. -Il y a 12 personnes, il y a 12 personnes qui sont là pour vous montrer l'intérêt. BLAISOT. -Mais il y a une contradiction, monsieur, de dire d'un côté qu'on n'ira pas s'il y a des oiseaux et de l'autre côté de dire qu'on ira voir les oiseaux. SECRETAIRE DE SEANCE. (À lui-même.) -C'est exactement cela : aux touristes, on promet des plages et des îlots couverts d'oiseaux. Aux défenseurs de la nature, on promet qu'on ne débarquera pas s'il y a des oiseaux. LAUVRAY. -Il y a un consensus entre eux ! Il y a un consensus entre les gens qui ne sont pas intéressés, et les oiseaux ! Les oiseaux ne sont pas intéressés non plus par les touristes. Donc tout le monde est d'accord. Et nous, Je parlais aussi d'impact humain? Kouaré, quel est l'intérêt pour des passagers qui payent une croisière à 15 000 euros, d'aller sur Kouaré où il ne se passe rien du tout ? Il faut bien que quand vous vendez la destination Chesterfield, euh? qu'est-ce qu'ils vont y trouver ? Qu'est-ce que les passagers vont y trouver si ce n'est pas la période de ponte, si ce n'est pas la bonne période de? ? Qu'est-ce que vous vendez comme concept ? DUBREUIL. -Alors, ce qu'ils vont y trouver, justement

C. Dubreuil.--oui, Ah ouais, mais attendez, ça ne va pas se passer comme ça, On va faire des règlements

B. Oui and C. Tant-mieux?, Donc cette règle-là -et je pense que c'est peut-être pour ça qu'il y a une petite confusion -c'est que pour vous j'imagine, tout-à-fait, que les gens du Parc se sont dit : « Bon, bin? » ils ont regardé, ils ont fait un état de l'art en se disant : « Bon, bin quelles sont les règles ? ». En général, c'est un guide pour 20 passagers, c'est, voilà, c'est un peu partout comme ça. On veut descendre, les endroits sensibles, c'est 50 passagers à la fois. Voilà. Et je pense que tout le monde a fait un état de l'art et a recopié. Parce que quand moi j'ai lu, justement, cet arrêté, j'ai pas été surpris. J'ai dit : « Bin oui, c'est les règles habituelles qu'il y a partout, quoi ». CORALIE. -Et les petites navettes, aussi, de dix personnes, c'est exactement la capacité de celles du Ponant. DUBREUIL. -Bin oui, mais parce que tout le monde fait ça, tout le monde a des zodiacs Mark V Heavy Duty, dix passagers à bord et c'est pour ça que, c'est qu'il y a une cohérence et en fait, je pense qu'historiquement -alors attention, moi c'est ce que je vous dis et je pense que c'est vraiment historiquec'est-à-dire que l'historique part, Est-ce que vous avez conscience que la régle-mentation elle a été faite?, qu'elle donne l'impression d'avoir été faite sur mesure pour le Ponant en fait ? Comment est-ce qu'on explique ça ? 200 passagers ? Dix personnes par zodiac ? DUBREUIL. -Parce que? Alors oui, voilà, je pense avoir l'explication à ça, si c'est votre inquiétude, c'est que cette réglementation, 200 passagers, c'est une réglementation qui est utilisée partout et qui a été lancée par l'Antarctique. L'Antarctique, pourquoi ? Le traité de l'Antarctique, beaucoup de choses commencent avec ça

. Dubreuil, Il est hors de question de fréquenter la vraie grotte parce qu'elle est trop fragile. Les Chesterfield, c'est pareil, c'est fragile. Alors allez ailleurs? Par exemple, allez à Guam chez les Américains, ils vous y accueilleront avec joie. DUBREUIL. -Le problème de reproduire l'Antarctique, ça risque d'être un peu compliqué, hein. MARTINE. -Enfin, on peut vivre sans avoir à faire une croisière en Antarctique, tout de même. CHEVILLON. -Ça aura plus d'impact de reproduire le lagon des Chesterfield que de le visiter un jour par an. MARTINE. (S'adressant à Dubreuil & Chevillon.) -Encore une fois, non mais vous êtes toujours au registre des envies. Nous, on vous parle de protection, de la nécessité impérieuse de protéger les derniers espaces vierges des mers tropicales. Vous êtes sourds ou quoi ? DUBREUIL. -Mais la nécessité impérieuse, justement? Je ne suis pas sourd du tout, je vous entends très bien madame, mais justement, la nécessité impérieuse, je pense, moi -et ça ce n'est que mon avis -qu'elle est, justement, d'impliquer les gens. Et de montrer aux gens. MARTINE. -Mais certainement pas de la façon dont ça se passe, avec les impacts que cela provoque. DUBREUIL. -Tout fermé, ça ne marchera pas. Il faut que les gens soient impliqués. XX. -Ils ne seront pas impliqués. Ils vont aller voir, ils auront vu et ils seront repartis et c'est tout. CORALIE. -Et si les autorités vous disent finalement non, pour Kouaré comme pour les Chesterfield ? DUBREUIL. -Bin quand ils veulent. Même la veille, la veille qu'on débarquera, qu'on va aux Chesterfield s'ils me disent : « Non vous y allez pas. » Pas de souci, on n'ira pas. BLAISOT. -On ne peut pas avoir la liberté de tout? CORALIE. -Vous vendez les récifs pristine, ils veulent y aller? Je me mets un peu à la place des clients, vous leur avez vendu des récifs pristine, s'ils ne peuvent pas y aller c'est un problème. DUBREUIL. -Attention, oui mais attention, une fois de plus, une fois de plus, c'est une croisière-expédition. On a eu par exemple? On a prévu d'aller -alors pour d'autres raisons, hein -on avait prévu d'aller sur une île, Wrangel, donc c'est un peu le même critère que sur les Chesterfield, très protégée, pas mal pour les oiseaux, pour les oiseaux c'est fabuleux, Peut? -vous en faites ce que vous voulezparce que ce que peut vous apporter le tourisme, c'est justement cette connaissance, c'est-à-dire de marquer, de faire de? des gens qui viennent vous voir, des ambassadeurs de votre pays, voilà. C'est tout ce que ça peut vous apporter. BLAISOT. -C'est intéressant que vous compariez avec l'Antarctique, parce que l'Antarctique c'est un continent. C'est un continent, c'est plus grand que l'Australie, on est d'accord ? Et les Chesterfield, qu'est-ce que c'est ? C'est quelques milliers de mètres carrés, hein. Et vous prétendez? Vous comparez l'Antarctique avec le petit confetti des Chesterfield ? DUBREUIL. -Bin je ne compare pas l'Antarctique? OREMUS. -Il y aura un bateau qui viendra un ou deux jours par an aux Chesterfield et c'est tout. BLAISOT. -En Antarctique il y a beaucoup plus de monde que ça

C. Chevillon, M. Dubreuil, O. , and X. Y. Oremus, Je voudrais revenir sur un élément que vous avez évoqué tout à l'heure, c'est la convention qui devrait être signée. C'est un élément assez important cette convention. Dans l'arrêté, il est écrit certaines choses, certainement, mais on ne va pas dans ce détail, même s'il y a certains chiffres, bon il y a quand même beaucoup de détails qui n'y sont pas forcément. Donc la convention elle est importante, euh? elle va stipuler une certaine distance, euh? euh? préciser où les groupes vont aller aux Chesterfield? Est-ce que nous avons un petit peu des précisions sur le calendrier et la façon dont va être euh? écrite cette convention ? Alors voilà, avec l'appui des scientifiques, etc

. Borsa and . Bon, je pense que je n'entrerai pas dans le détail mais je pense que c'est largement, euh? comment dire? schématisé, euh? Je pense que pour la distance d'approche, les oiseaux qui s'envolent, c'est une chose effectivement, mais bon? MARTINE. -Quelle est votre formation en matière d'ornithologie ?

. Martine, Si ces règles, on ne peut rien faire, bin on fera pas. C'est tout. Il n'y a pas de problème, hein. CHEVILLON. -C'est une question, justement, est-ce que c'est envisageable que vous vous rendiez aux Chesterfield sans descendre vos passagers sur les îlots ? DUBREUIL. -Bien sûr, bien sûr si ça a un intérêt pour nous. Mais après faut voir. CHEVILLON. (Il tend à nouveau la perche à Dubreuil.) -Est-ce qu'il y a un intérêt à débarquer aux Chesterfield ? DUBREUIL. -Est-ce qu'il y a un réel intérêt à débarquer ? Moi, je dirais oui quand même, aux Chesterfield, oui. Là, l'expérience qu'on a vécue, qui a, toutes proportions gardées, j'étais là aux Chesterfield? de débarquer, de voir, justement, avec les gens de l'Amborella? MARTINE. -Haha, avec Pierre Bachy? DUBREUIL. -C'est le point important que je veux? C'est le point, ce point-là? C'est compliqué parce qu'il faut sortir de cette image de la croisière, mais effectivement, je suis intimement convaincu, j'en suis sûr, que quelqu'un qui vit une expérience comme ça, ça a un impact fort sur les gens, ne minimisez pas ca. MARTINE. -Ici, nous avons Chevillon, qui a été enthousiasmé par la croisière qu'il a faite avec vous en Antarctique. Chevillon s'agace. Il grommelle. DUBREUIL. -On peut pas, justement, se déplacer juste à un endroit, là, comme ça, sans qu'il y ait un état? C'est la première base de l'étude d'impact environnemental, c'est une étude exhaustive, un dénombrement des espèces, des populations, En biologie, pas en ornithologie. CHEVILLON. -Borsa non plus, il est généticien des populations. (Il s'énerve à nouveau.) Il est généticien des populations, c'est un ornithologue amateur ! MARTINE. -Borsa, ça fait des années qu'il étudie les oiseaux marins de Nouvelle-Calédonie? Mais vous dénigrez vos collègues ! Comment pouvez-vous ? Ils ne sont même pas là pour se défendre ! CHEVILLON. -Non, mais un ornithologue amateur? Il y a un débat où les spécialistes des oiseaux ne sont pas d'accord entre eux, d'accord ? MARTINE. -Ah oui ? Parce que le docteur Bachy c'est un spécialiste des oiseaux ? Allez arrête ton char ! CORALIE. -Bachy il est médecin. OREMUS. -Il y a des choses importantes dans ce que je veux dire. Les distances, ça correspond à des espèces particulières. MARTINE. -Chevillon et Orémus ils n'ont vraiment pas de figure

C. Blaisot, C. Dubreuil, K. Lhermitte, M. Oremus, and . Xy,

. Lhermitte, Il s'adresse en aparté à son voisin Lauvray). -J'ai trois questions à poser à Dubreuil : (1) la mise en danger des touristes qui vont y aller

, une autre question sur le SHOM : est-ce qu'il a refait une cartographie ? LAUVRAY. -Oui, il l'a fait

L. , ) sur la convention Ponant / gouvernement : on veut qu'elle soit publique

A. Le, On veut vérifier ce qu'il se passe réellement sur place. CHEVILLON. -Il n'y a rien qui empêchait d'aller aux Chesterfield jusqu'à présent. DUBREUIL. -Pour aller aux Chesterfield, vous pouvez toujours affréter un navire? CORALIE. -En termes de transparence, il y a un problème. LHERMITTE. -Il y a un problème. XY. -Karine, je pense que ce serait une très bonne idée, effectivement, que le gouvernement qui a un bateau pour aller là-bas

M. Sco-elle-y-va-bien, sur une mission « tortues ». KARINE. -La SCO ? MARTINE. -La société calédonienne d'ornithologie. Lhermitte lève la main

. Dubreuil.--alors,

N. Non, . Vous-en-prie, and . Lhermitte.--bin, donc : Action Biosphère

R. Lhermitte and . De-gestion, Donc si on a? Je m'engage même personnellement à vous la transmettre. Si le juriste me dit : « Ok », il n'y a pas de souci, quoi, hein. LHERMITTE. -D'accord. Alors donc la problématique majeure qu'on voit c'est effectivement quand des visiteurs arrivent ou des bateaux s'approchent, les oiseaux quittent le nid et effectivement, l'oeuf ou le poussin si il reste cinq minutes au soleil, il meurt. Et donc, même le passage une fois par an de navires met en péril la reproduction des espèces. CHEVILLON. -Laurent, je rectifie ce que tu viens de dire, c'est vrai. C'est vrai en plein été pour les oiseaux qui se reproduisent en plein été, au pic de chaleur, c'est vrai mais ça sera pas forcément le cas avec le Ponant. LHERMITTE. -Merci. Donc il y a un deuxième problème, c'est les oeufs qui sont sur le sable et qui se protègent des prédateurs avec le mimétisme, Je voulais vous remercier d'abord de cette rencontre, qui a le mérite de dénouer pas mal de langues. Bien sûr évidemment, la position d'Action Biosphère a été contre le plan de gestion qui à notre avis n'était pas un plan de gestion et également contre ces arrêtés qui ne protègent pas suffisamment les zones. Oui, effectivement, tout au début de l'arrêté du Parc nous avons été également contre, parce qu'on a senti évidemment, on va dire entre guillemets -puisqu'on parle assez familièrement entre nous -« l'arnaque », quoi, d'un écran de fumée pour permettre après aux entreprises de venir

, Estce que vous signez une décharge de responsabilité en cas de problème pour un passager ? Par exemple le problème des virus qui peuvent être transmis par des oiseaux aux passagers ? DUBREUIL. -Par les tiques ? LHERMITTE. -Par les tiques, ou même par l'air qu'ils respirent. Donc dans ce cas-là, est-ce que vous garantissez? Ou bien, est-ce que vous prenez une responsabilité vis-à-vis de vos passagers ? DUBREUIL. -Alors, si je prends par exemple? Si je fais une comparaison avec une morsure, L'autre question que j'avais, c'est que vous parlez de la nature qui peut être un danger vis-à-vis de vos passagers

. Dubreuil.--alors, juste pour les oiseaux, euh? Nous, si, si on va aux Chesterfield, si? MARTINE. -C'est bien, je note? DUBREUIL. -On ne marchera que sur l'estran. Voilà, c'est clair. CHEVILLON. -Voilà, j'allais dire ça

;. Dubreuil.--voilà, C. Chevillon, K. Dubreuil, and M. Lhermitte, est-à-dire que le débarquement -emmener un groupe de trois personnes sans dérangement -pour moi il est faisable uniquement si tu marches sur l'estran. Sinon c'est même pas la peine. Voilà. Et en plus, voilà, pour minimiser? Je dirais, comme c'est assez raide, on a quand même aussi, il y a quand même une question de hauteur, c'est-à-dire que? On a moins d'impact vis-à-vis de l'oiseau. CHEVILLON. -Voilà. On est au bord. Au bord de l'eau. MARTINE. -Pourquoi vous marchez sur cette zone-là ? Vous allez faire descendre le sable et à force, Ça a pas été precisé, mais moi justement quand on est arrivé sur place

K. Qu'est-ce-que-moi-en-tant-que-calédonienne, Aux Seychelles, quand on débarque à Aldabra, on paye des droits en fait, mais également on s'implique au niveau de la Seychelles Islands Foundation et de l'Aldabra Foundation. Après, par contre, c'est un peu spécial et je pense que c'est lié à la legislation là-bas, c'est-à-dire qu'ils nous disent : « Voilà, on vous demande de financer mais c'est pas obligatoire ». Évidemment, on finance mais, voilà, il y a peut-être une chose à mettre en place comme ça, chez vous, pour que, justement il y ait -et je vous rejoins énormément là-dessus parce que? Voilà et en plus, je veux dire, c'est super pour nous. La Seychelles Islands Foundation, on va financer? Nos passagers vont être impliqués. Par exemple là, c'est le nettoyage de certaines plages d'Aldabra, des plages qui sont, euh? Il n'y a rien à faire, juste à ramasser les tongs et les brosses à dents. Et ça, par exemple, ça, vous pouvez pas imaginer l'impact que ça a sur un passager. KARINE. -Ah, ça m'étonnerait que vous trouviez beaucoup de gens qui paient pour ramasser des déchets? DUBREUIL. -Eh bien eux si ! Eux si ! LHERMITTE. -C'est des Parisiens ! CORALIE. -Il y a un problème quelque part, c'est qu'actuellement on ne soit pas en mesure, on n'a pas les effectifs nécessaires actuellement. DUBREUIL. -Ici ? Non mais bien sûr. Bien sûr. Non, tout-à-fait, qu'est-ce que je peux attendre comme compensation ? DUBREUIL. -Comme sur les îles Eparses, par exemple, euh? voilà

M. Voudrais-indiquer-que and M. Germain, interpellé sur cette question de « qu'est-ce que ça va rapporter à la Nouvelle-Calédonie ? », a envisagé dans le cadre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) une redevance de 30 000 francs par passager, ce qui représenterait donc au maximum six millions de CFP. Et il m'a dit : « Avec ça, on paiera des drones » ! Franchement, six millions de CFP une fois par an, sur un budget calédonien de 54 milliards

. Martine.--non-mais-;-alors, Parce que j'essaye d'expliquer. C'est que aussi, nous, à la fin de cette croisière, on laisse pas les choses comme ça. Fin de la croisière aux Éparses, on vient voir, on vient discuter avec eux, là notamment c'est les TAAF, les Terres australes et antarctiques françaises qui s'en occupent. Voilà. « Est-ce que vous avez noté un impact ? ». « Quel a été notre impact ? ». « Est-ce qu'on doit le modifier ? ». « Est-ce que? ? ». « Qu'est-ce qu'on peut faire pour s'améliorer ? ». « Est-ce qu'on doit arrêter ? ». Ce que je veux dire par là, c'est qu'on laisse pas les choses comme ça, Vous pourrez venir nous rencontrer

, Il faut quand même dire les choses clairement, quoi. DUBREUIL. -Non, pour vous donner les, les, les? KARINE. -Vous donnez vos arguments, mais enfin, vous essayez de convaincre les associations, là. DUBREUIL. -Non, non non, les associations sont à leur place, justement. Il montre la place laissée vide par Martine. Par contre je pense que ce genre d'attitude dessert énormé-ment la cause. Mais ça, ça reste mon avis. Ça c'est vraiment mon avis personnel. Là, moi là ce que j'essaie de vous expliquer, c'est comment ça marche, juste, c'est juste, voilà, comment ça marche. Si tout d'un coup vous me dites : « Mais attendez, ho, vous avez? T'as pensé à ça ? ». Il se tourne vers Lhermitte. Ce que vous avez dit : « T'as pensé, euh, aux pétrels qui se? ? ». Voilà. LHERMITTE. Qui sont porteurs de virus qui peuvent être dangereux pour l'homme. DUBREUIL. -Ça c'est, ça c'est? Moi. Mais non, moi c'est ça. C'est une réunion de travail pour moi. Moi je suis venu travailler. Je ne suis pas en vacances, hein, je suis venu travailler. Et donc juste pour vous dire quand même quelque chose qui me paraît aussi important. C'est que justement, on a des scientifiques à bord. Des scientifiques, des gens, des jeunes, souvent, des post-doctorants, euh? Même des doctorants, des professeurs d'université? qui viennent à bord. Et on a décidé de porter plus loin, c'est-à-dire qu'on est en soutien. Regulièrement, on emmène des scientifiques. Les scientifiques nous demandent : « Voilà, on voudrait aller là, ça nous coûte cher. La communauté scientifique française n'est pas capable, elle n'a pas les moyens de nous emmener. Vous, vous y allez, est-ce que vous pouvez nous déposer ? ». Pas de souci. Et on essaye en ce moment? KARINE, C'est la partie la plus intéressante, c'est là où vous allez tout comprendre ! Regardez? Et là, tout d'un coup vous allez être retournée ! Vous allez avoir? CHEVILLON. (Sarcastique

C. Évidemment, On les prend à bord, on les dépose, voilà, il n'y a pas de souci. Ils ont besoin, le SHOM a besoin de venir hydrographier la région ? Eh bien on prendra à bord leur bateau équipé du sondeur multifaisceaux, on les emmène, ils vont faire? voilà. Donc on essaie d'établir, mais un partenariat, pas un partenariat juste comme ça petit truc par petit truc, mais un vrai partenariat qui soit construit et qui soit sous la surveillance du ministère de la Recherche. J'en parlerai plus quand on aura vraiment tout fini ces choses-là. Et voilà. Et je ne sais pas si vous avez quelques questions ? BLAISOT, CHEVILLON, DUBREUIL, LAUVRAY & LHERMITTE BLAISOT. -Vous connaissez les Japonais. Les Japonais, ils utilisent le prétexte d'« activités scientifiques »pour aller chasser la baleine? DUBREUIL. -Tout-à-fait. Non non mais ça c'est très important, justement. C'est pour ça, On va pouvoir mettre par exemple, ce qu'on appelle des ferry boxes, c'est-à-dire c'est des instruments qui se branchent sur les prises d'arrivée d'eau, qui vont mesurer la salinité, la température, la colorimétrie, etc. pour faire des mesures en continu et en direct pour alimenter, bin voilà, les données scientifiques, Copernic, etc. Euh? On essaie aussi de pouvoir, quand on peut, accueillir à bord des scientifiques

. Dubreuil, Je 'est qu'un milieu vierge, non impacté, eh bien on n'aura pas le soutien de ces gens. Par exemple, moi, j'ai toujours 250 personnes, d'accord ? La prise de conscience de l'intérêt de préserver des milieux comme ça, elle est importante. LHERMITTE. -On avait préparé un petit texte, On va faire ces croisières là-bas, eh bien, on les prend à bord. CHEVILLON. -Je voudrais ajouter quelque chose

A. , Mais depuis la demande de Ponant en 2013, ce n'est plus le cas ! DUBREUIL. -Je voudrais vraiment sincèrement vous remercier. C'est pas évident, c'est pas évident, d'arriver un peu dans un endroit où il y a pas mal de conflits. J'espère vous avoir apporté les quelques informations pour vous rassurer sur les voyages Ponant, mais au moins vous faire comprendre quelle est notre démarche, quelles sont nos envies. Je vous laisse -là c'est mon avis personnel -auquel je répondrai évidemment. Je suis souvent en mission, mais si vous avez la moindre question, si vous avez la moindre envie, j'y répondrai. Suite à cette demande pour la publication de la convention, je ne l'ai pas oubliée, je l'ai bien notée, sait pourquoi?On nous avait répondu alors : « C'est trop loin et ça coûterait trop cher à surveiller

. Chevillon.--il-faut-voir-ce-qu'en, Si les juristes disent « oui », il n'y a vraiment pas de problème. Merci de votre accueil, j'espère que ça n'a pas été trop long, je pense qu'il y avait beaucoup de choses à dire, bon, moi j'ai appris plein de choses

, Lettre du directeur de la compagnie Ponant à la direction des Affaires maritimes du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie