Le dérèglement climatique est un sujet d’actualité qui va marquer nos vies dans les prochaines années. Nous pouvons déjà observer des événements climatiques intenses de plus en plus fréquents (inondations, feux de forêt, canicules, gels). Les espaces urbains vont être particulièrement touchés par l’augmentation des vagues de chaleur dont les conséquences pour l’homme, la faune et la flore sont graves voir mortelles. Il est nécessaire d’adapter dès maintenant ces espaces afin qu’ils soient plus résilients. Il s’agit donc, par exemple, de choisir les sites minéraux urbains à végétaliser en priorité pour améliorer le confort thermique des habitants et réduire les risques sanitaires face aux vagues de chaleur. L’étude se base ici sur la ville d’Angers, située dans le Maine et Loire à l’Ouest de la France métropolitaine. Grâce aux études existantes, il a été possible de déterminer la population angevine la plus vulnérable aux vagues de chaleur. Ces données ont ensuite été croisées avec l’exposition aux ilots de chaleur, afin de connaître les sites les plus à risque. Le confort thermique étudié sur le site du lycée Chevrollier met en avant un constat net. L’occupation du sol, la présence ou non de bâtiments et d’arbres, la densité et la hauteur de ces derniers ainsi que la circulation du vent sont autant d’éléments influençant le confort thermique d’un humain. L’ensemble des méthodes utilisées dans cette étude, peuvent être mobilisées dans le cas d’une autre ville française avec néanmoins une campagne de mesure météorologique.